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    Nanou-Atelier d'écriture

    Proposition n°53

    - Phrases : de fil en aiguille - après ces quarante jours - la préoccupation majeure - "quel pervers" - démolir le mur - son frère à genoux - à la même heure

    - Mots ou expressions : chapitre - fil - penaud - fruits - souvenir

    - et/ou Thème : JARDIN SECRET

    *

    Margot tête en l'air (2)

     

    De fil en aiguille, je me suis retrouvée à l’hosto. Commotion cérébrale, double fracture du tibia gauche, fracture de la cheville droite, fracture du poignet droit, épaule droite déboitée. Pour compléter le tableau, je n’avais aucun souvenir de cette énième catastrophe à mon passif ! Le choc  brutal de ma tête sur le trottoir les avait effacés. J’avais momentanément perdu le fil.

    La préoccupation majeure qui m’habitait lorsque j’ai repris connaissance, c’était le désir violent de bourrer de coups de poings le type qui me palpait sous toutes les coutures. « Quel pervers !  » Ai-je brièvement pensé avant  de m’aviser qu’il portait une blouse blanche et qu’il avait un stéthoscope autour du cou. Mon regard furax a dû l’alerter car il s’est redressé, l’air un rien penaud. La preuve que ses palpations n’étaient pas aussi innocentes que ça ! Enfin, c’est comme ça que j’ai interprété  son attitude ambigüe en tout cas ! Il m’a avoué par la suite qu’il était tombé amoureux de moi au premier regard, tandis qu’à la même heure ce jour-là, pure coïncidence, son frère à genoux demandait sa dulcinée en mariage.

    Après ces quarante jours, ou plus, j’ai oublié de faire le compte, les soins et la rééducation ont porté leurs fruits, sous la surveillance de mon beau médecin qui s’entêtait à vouloir suivre mes progrès. Sa constance, sa patience, sa tendresse, ont fini par démolir le mur que j’avais érigé pour le tenir à distance. Alors que j’avais jusqu’à présent tout fait pour éloigner les hommes, à celui là j’ai ouvert mon cœur et je lui ai offert les clés de mon jardin secret.

    Il s’appelle Noah. Avec lui j’entame un nouveau chapitre de ma vie. Margot tête en l'air n’est jamais très loin mais lui sait comment la gérer !

    13/01/2023

    ©A-M Lejeune

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    Nanou-Atelier d'écriture

    Proposition n°52

    - Phrases : aurore boréale - la tête qui bouillonne - en descendant les marches - trébucher sur une clôture - le meilleur traitement - la devanture du magasin - face à la mer.

    - Mots ou expressions : jeter de l’huile sur le feu - projeter - docilement - hymne - tentative

    - et/ou Thème : MALADIE

    *

     Margot tête en l’air

     

    Je m’appelle Margot Dubois, j’ai 30 ans. J’habite seule dans une petite maison face à la mer. Jusque là, rien que de très ordinaire. Ce qui fait de moi quelqu’un de spécial, c’est que je suis affligée d’une maladie assez commune chez beaucoup de gens, mais  qui chez moi atteint des sommets. Celles et ceux qui me connaissent ne me démentiront pas ! Je suis distraite. D’une maladive distraction, doublée d’une maladresse crasse ! Chez moi, l’expression « jeter de l’huile sur le feu » est à prendre dans son sens littéral ! C’est ce que j’ai fait un jour. Tentative désespérée de la tête en l’air que je suis, de refroidir la graisse en train de cramer dans la poêle  oubliée sur la cuisinière. Au lieu de la bouteille d’eau, j’ai saisi la bouteille d’huile. Je vous laisse imaginer le début d’incendie maîtrisé par mon petit ami du moment. Il m’a quittée peu de temps après cette catastrophe évitée de justesse. Depuis, je suis incapable de me projeter dans une nouvelle relation. Chaque fois que j’essaie, je ne fais que trébucher sur une clôture électrifiée de méfiance justifiée. Ma triste réputation me précède. Dès qu’un homme me regarde, je crois entendre résonner l’hymne à ma légendaire distraction « Fuyez, fuyez bonnes gens, voici venir Margot tête en l'air ! ». Alors je suis docilement le meilleur traitement préconisé pour ma maladie : l’isolement.

    En descendant les marches qui mènent chez moi, j’ai la tête qui bouillonne  d’idées sombres. Là-bas, sur la promenade du front de mer, j‘aperçois la devanture du magasin de souvenirs où j’ai travaillé juste un mois avant de me faire virer. Distraite une fois de plus, une fois de trop, je rate la dernière marche et patatras !

    Ce n’est pas 36 chandelles mais plutôt une aurore boréale que je vois avant de tomber dans les pommes.

    06/01/2023

    ©A-M Lejeune

     

     

     

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    Nanou-Atelier d'écriture

    Proposition n°51

     

    - Phrases : avancer dans cette immensité - vivre l’instant présent - svelte et gracieuse à ravir - au fond du jardin - la souffrance des hommes - la lueur des réverbères - coq de bruyère.

    - Mots ou expressions : dindon de la farce - mettre à pied - décrocher le cocotier - constamment - cheveux.

    - et/ou Thème : BIEN-ETRE

     

    Les tribulations d’Erwan Le Govic (5)

     

    Bien-être

     

    Avancer dans cette immensité verte et arborée  où elle a fait bâtir sa maison, vivre l’instant présent auprès d’elle chaque heure et chaque jour, suffit désormais à son bonheur. Il n’en est plus à vouloir constamment décrocher le cocotier pour  complaire à son patron de père.

    Elle est là, étendue près de lui dans leur grand lit, svelte et gracieuse à ravir jusque dans son sommeil. Ses longs cheveux auburn étalés sur l’oreiller en vagues soyeuses, la font ressembler à une sirène endormie. Ce qu’il ressent dans cette maison, avec cette femme, c’est le bien-être absolu. La lueur des réverbères de la ville ne lui manque pas. Ici, la lumière nocturne est dispensée par la lune et les étoiles. Par les yeux de Monia aussi, brillants d’amour. Il préfère le chant éraillé du coq de bruyère au vrombissement permanent de la circulation. Au fond du jardin, sous le grand chêne, il y a une balancelle où ils aiment s’installer, côte à côte, pour écouter les mille bruits de la nature. Ils s’y sont raconté leur vie, joies et déboires, espoirs et désillusions.. C’est là  qu’il a lu son livre « spectatrice de mon monde » et qu’il en a compris le sens profond. Les premiers mots l’ont fortement ému : « Je suis spectatrice de mon monde oui ! Et ce que j’en vois chaque jour me fait mal. La souffrance des Hommes me fait mal, la souffrance de la Terre me fait mal. Peut-être est la raison pour laquelle j’ai choisi de jouer ma vie à travers mes rôles, plutôt que de la vivre dans la réalité »

    C’est là aussi qu’elle lui a conseillé d’aller s’expliquer avec son père biologique. De briser le silence des non-dits. « Tu n’avanceras qu’à ce prix mon amour, crois-moi ! » Il l’a fait. Non seulement Paul Deray n’a pas cru à son histoire, niant farouchement sa paternité, même avec les preuves sous le nez, mais en plus, il  a été pris d’une effroyable colère, braillant comme un putois que jamais il n’accepterait d’être le dindon de la farce et que sa démission lui avait évité d’avoir à le mettre à pied après cette tentative grotesque de l’entourlouper ! Il est ressorti blessé de cette entrevue houleuse, mais également libéré de son secret  autant que de cet homme qui n’a de père qu’un peu de sperme gaspillé.

    Son vrai  père, il le sait depuis toujours en fait, c’est Yann Le Govic, celui qui l’a élevé et surtout aimé en sachant qu’il n’est pas son géniteur.

     Désormais attaché de presse de la divine Monia Delgado, le Govic pour l’État civil,  Erwan s’apprête à devenir père à son tour, tandis qu’elle-même va jouer le plus beau rôle de sa vie : celui de maman.

    FIN

    30/12/2022

     

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    Nanou-Atelier d'écriture

    Proposition n°50

    - Phrases : l'arrivée des beaux jours - rester en errance - il ne bouge plus - partir à travers champs - une sorte de calme immobile - une envie de partir - à la perfection.

    - Mots ou expressions : merveilleux - mélodie - confortablement - à tombeau ouvert - joindre les deux bouts.

    - et/ou Thème : SECRET

    ***

    Les tribulations d’Erwan Le Govic, jeune journaliste (4)

    Le secret

     

    Pétrifié par l’émotion, il ne bouge plus. Il a roulé à tombeau ouvert pour la rejoindre au risque de se faire arrêter ou pire, d’avoir un accident. Et le voilà devant elle, Monia Delgado. Passée l’excitation de la revoir, un merveilleux sentiment de plénitude l’a envahi. Une sorte de calme immobile l’enveloppe confortablement ! Oui, c’est exactement ça, il se sent confortable, béatement confortable, au point d’avoir l’impression d’entendre une douce et apaisante mélodie, celle du bonheur possible. Et cette mélodie, c’est le tendre et beau regard de Monia posé sur lui qui la joue à la perfection.

    L’arrivée des beaux jours a coïncidé avec une envie de partir si violente qu’il en a été étourdi. Oui, tout lâcher, partir à travers champs et courir comme un fou, Redevenir ce petit garçon insouciant qui vit dans un recoin de son esprit. Une lointaine insouciance brisée par un secret enfoui dans les tréfonds de son cœur.

    Depuis sa rencontre avec Monia, il avait  l’impression de ne plus vraiment avancer, mais seulement de rester en errance en attendant il ne savait quoi. Il n’avait plus l’esprit à son travail, ne l’accomplissant  que pour joindre les deux bouts, au grand dam de son patron qui ne cessait de le houspiller pour qu’il retrouve la motivation.

    Puis Monia l’a appelé et pour elle il a renoncé à son rêve. Il a démissionné.

    Parce qu’elle lui a donné toutes les raisons de croire en un avenir de bonheur et d’amour, il lui a confié le secret qui le ronge : s’il a tant voulu intégrer le journal de Paul Deray, c’est parce que son patron est en réalité son père. Un géniteur qui ignore qu’il a un fils. Le comble pour un roi de l'info !

    11/12/2022

     

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  • Nanou-Atelier d'écriture

    Proposition n°49

    - Phrases : ses grands gommeux sportifs - toquer à la porte - elle a la venette de la solitude -avec beaucoup de fla-fla - un costume seyant - des fumées matutinales montaient des toits - Quelle gourgandine !

    - Mots ou expressions : jouvencelle - babiller - carabistouille - un faix - saperlipopette !

    - et/ou Thème : MOYEN AGE 

     ***

    Je me suis beaucoup amusée à imaginer la suite des tribulations d'Erwan, jeune journaliste de son état, en respectant scrupuleusement les consignes et en incluant le thème "MOYEN ÂGE" à mon histoire du XXIème siècle.

    Merci Nanou d'être chaque fois si inventive !

    ***

    Les tribulations d’Erwan Le Govic, jeune journaliste (3)

    Le rêve

       

    Sans savoir s’il  la reverra jamais, la mort dans l’âme, Erwan est allé rendre au journal,  le papier de son  entrevue avec Monia

     -Saperlipopette ! Sacré bon boulot gamin !  S’est exclamé son patron avant de lui confier une nouvelle mission.

    Demain, après le match qui  opposera l’équipe locale à celle de Lille, il doit faire un reportage sur la rencontre  et interroger l’entraîneur et les membres de l’équipe. Il n’aime pas beaucoup ces grands gommeux de sportifs qui étalent avec beaucoup de fla fla, leurs exploits sur le terrain et en dehors !

    C’est donc passablement énervé et  la tête encore pleine d’images de la belle Monia qu’il se couche  ce soir-là après un repas frugal. Fatigué, il s’endort très vite.

    Des fumées matutinales montaient des toits quand il a pris le chemin du village.

    - Va quérir Monia , la fille des aubergistes et mène la céans au château. Lui a ordonné  le seigneur De Ray. Cette jouvencelle est encore pucelle et ne peut le demeurer plus longtemps. Il en va de mon honneur de Seigneur de ce fief ! Et si elle a la venette de la solitude, après un passage dans ma couche, la belle ne l’aura plus et se trouvera vitement un bon époux.

    Aujourd’hui encore, il portera sans faillir le lourd faix de la honte. Ce n’est pas la première fois qu’il va quérir une jouvencelle à peine sortie des jupons de sa mère, pour satisfaire à l’exigence légitime de son seigneur et maître d’exercer son droit de cuissage.

    Il pourrait tenter de lui conter carabistouille en disant qu’il ne l’a point trouvée mais il  obéira.  Que peut faire d’autre un simple valet du  puissant comte de Ray ?

     Et le voilà à  toquer à la porte   de l’auberge. C’est Monia en personne qui s’en vient lui ouvrir. Elle porte un costume seyant qui met en valeur ses rondeurs naissantes.

    -Que me vaut l’heur de votre visite de si bon matin gentil Erwan ? Se met-elle à babiller en lui faisant les yeux doux et en bombant outrageusement ses mignons petits seins.

    Jouerait-elle pour lui de ses charmes ! Quelle gourgandine !Il se sent soudain mal à l’aise dans ses braies…

    Entortillé dans sa couette, Erwan se réveille en sursaut ! Quel rêve étrange. Une Monia du Moyen-âge, son patron en seigneur d’un château  et lui en valet servile…La seule chose qui soit réelle, c’est ce désir bien visible et douloureux qui subsiste par delà son rêve. 

    02/12/2022

    ©A-M Lejeune   

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    Nanou-Atelier d'écriture

    Proposition n°48

    - Phrases : faire de grands gestes en parlant - des petites mains délicates - en tissu à pois bleus - moments de convivialité - conversation agréable - au milieu de la nature - lâcher prise.

    - Mots ou expressions : contempler - bouleverser - humeur - pianiste - regagner ses pénates.

    - et/ou Thème : MALADIE

    ***

    Les tribulations d’Erwan Le Govic, jeune journaliste (2)

    L’interview

     

    Il  la regarde faire de grands gestes en parlant. Elle a des petites mains, délicates et aux ongles vernis de carmin. Elle aurait pu avoir l’air ridicule dans sa robe de gamine, en tissu à pois bleus mais sur elle, c’est à la fois joli et seyant. Il ne peut s’empêcher de la contempler comme on le fait d’une œuvre d’art tandis qu’elle répond à ses questions avec beaucoup de sincérité.  Finalement et contrairement à ce qu’il pensait, son affectation n’est que de surface. En réalité, Monia Delgado est une jeune femme très simple. C’est ce qu’elle lui a avoué sans ambages, juste avant d’accepter leur entretien. Lequel a débuté comme une conversation agréable.   

    - Je suis partie de rien vous savez ! Lui a-t-elle dit, un sourire mutin étirant ses

    lèvres rouges. Et tout ça pour arriver à pas grand-chose quand on y réfléchit !

    Pour ne rien gâcher, cette jolie fille ne manque pas d’humour et pratique l’auto dérision !

    -  Qu’entendez-vous par « partie de rien »? 

    - Mon père était mécano dans un  petit garage à Hénin-Beaumont, pourtant, pour regagner ses pénates, il pédalait parce qu’il n’avait pas les moyens de se payer une bagnole ! Ma mère qui rêvait d’être pianiste, était aide ménagère. J’ai 3 frères et deux sœurs qui ramaient dur pour y arriver. Pour ma part, j’ai passé toute mon enfance et une bonne partie de mon adolescence à lutter contre une saleté de maladie. La fibromyalgie. Vous connaissez ?

    - J’en ai entendu parler oui.

    -Et bien elle continue à bouleverser ma vie. Elle affecte non seulement ma santé mais aussi mon humeur. J’ai régulièrement de très gros coups de fatigue, je dors mal et ça me rend irritable.

    -Ça ne se voit pas, vous êtes radieuse.

    -Merci ! C’est que je me soigne vous savez !

    -Mais votre métier…

    -Il fait partie de la thérapie ! Grâce à lui, j’ai pu évacuer le stress,  aider ma famille et retrouver avec elle de merveilleux moments de convivialité. Aujourd’hui mon père a son propre garage. Ma mère ne s’échine plus chez les autres. Je lui ai offert un piano er les cours qui vont avec. Elle progresse à la vitesse grand V. Mes frères et sœurs  ne rament plus comme des galériens pour joindre les deux bouts.  Quant à moi, je m’épanouis dans cette profession dure mais si gratifiante. Et quand j’ai besoin de lâcher prise, je me réfugie dans ma petite maison au milieu de la nature.

    Il l’écoute, Il l’écoute et plus il l’écoute, plus il a envie de la connaître hors cadre journalistique… 

    24/11/2022

    ©A-M Lejeune

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    Nanou-Atelier d'écriture 

     

     

    Proposition n°47

     

    - Phrases : spectatrice de mon monde - le dos de la cuillère - avec un peu de chance - le grand jour - « tachez de lui parler » - une semaine ou un peu plus - prendre la pose.

    - Mots ou expressions : pessimiste - diplôme - partage - cœur d’artichaut - mettre son grain de sel.

    - et/ou Thème : VILLE

    ***

    Les tribulations d’Erwan Le Govic, jeune journaliste (1)

    La nouvelle recrue

     

    S’il n’est pas vraiment pessimiste en ce qui concerne l’avenir de sa nouvelle recrue, Paul Deray est à tout le moins dubitatif ! Il déteste ces blancs becs  brandissant leur diplôme tout frais, qui débarquent chez lui pétris jusqu’à la moelle de ce qu’ils croient être du talent, sûrs de décrocher un jour le Pulitzer ! Son plaisir, c’est de leur casser les reins et il n’y va pas avec le dos de la cuillère ! Mais sous l’épaisse carapace du patron omnipotent, se cache un cœur d’artichaut.  Or, il a décelé Chez Erwan le Govic autre chose que cette habituelle prétention qui le hérisse. Ce breton à la tête dure ressemble à ce qu’il était lui-même quand il a débuté dans le métier. Ils ont en partage l’envie, la gnaque, la puissance de travail, le sérieux, le respect de la profession. Il est prêt à lui donner une semaine ou un peu plus si nécessaire, après ce premier reportage, pour montrer ce qu’il vaut. La venue en ville de Monia Delgado, star du petit écran et influenceuse en vogue,  est l’occasion rêvée. Elle est reçue à l’hôtel de ville par le maire en personne, à l’égal d’une haute personnalité.

    « Tâchez de lui parler et d’obtenir une interview exclusive ! Il y aura d’autres journalistes, mais je compte sur vous pour mettre un peu plus que votre grain de sel  dans cette soupe médiatique ! «  A-t-il lancé au jeune homme avant de l’envoyez au  boulot.

    Pour Erwan, c’est le grand jour, celui où avec un peu de chance, il va pouvoir faire ses preuves et convaincre son irascible patron qu’il est capable d’intégrer le staff de son prestigieux quotidien. Le voilà à pied d’œuvre dans la salle d’honneur de la mairie. Et celle qui est en train de prendre la pose avantageuse pour les photographes, à côté du maire fier come un paon, c’est la célèbre Monia Delgado. Dans ses mains, bien en vue, le livre qu’elle a prétendument écrit : « Spectatrice de mon monde »

     

    11/11/2022

    ©A-M Lejeune

    [A suivre]

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