• Une partie d'un commentaire posté aujourd'hui-même par mon amie Ghislaine, m'a incitée à écrire cette réponse en direct :

    "Je suis sur le portable et c'est fou ce qu' il faut faire pour prouver que je ne suis pas un robot ! "

    Prouver que nous ne sommes pas des robots avant de pouvoir poster un simple commentaire, voilà en effet ce que nous sommes très souvent obligés de faire !

    Et c'est un comble bien que cela se justifie de plus en plus désormais , puisque les robots du XXIème siècle sont de plus en plus performants, intelligents, autonomes...

    Isaac Asimov  qui a écrit les fameuses lois de la robotique était en avance sur son temps. Il avait bien compris les possibles dérives de  de ces créatures de l'Homme, inventées pour le servir et le protéger. Elles sont au nombre de trois :

    1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger ;
    2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la première loi ;
    3. Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi.
    4. Il existe une quatrième loi appelée la loi zéro  qui place ou tente de placer la sécurité de l'humanité avant celle d'un individu

    .Je vous invite, si vous avez un peu de temps,  à aller lire l'article complet sur Wikipédia :https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_lois_de_la_robotique

    Il semblerait qu'aujourd'hui, la réalité ne soit plus très loin de dépasser la fiction puisque  une  I.A (Intelligence  Artificielle)  peut vous aider à écrire livres et discours. C'est le cas de Génario et ChatGPT et d'autres logiciels du même type qui génèrent textes et illustrations. De plus en plus utilisés par certains auteurs qui oublieraient de mentionner qu'ils n'ont pas écrit seul leur roman !

    J'ai même entendu dire qu'une IA est d'ores est déjà capable d'écrire un livre seule et de le faire publier !

    D'où la nécessité désormais d'être en capacité de prouver qu'on a bien écrit seul les textes que l'on propose ! Et de se soumettre à cette petite case cochée qui prouve que l'on n'est pas un robot !

    Bientôt, ils feront tout à notre place, puis ils nous domineront !

    Science -fiction ? Peut-être plus pour très longtemps. Anticipation plutôt !

    Brrrrrr ! J'en frémis d'angoisse anticipée !

    Ps  : Toutes mes excuses à ma chère Gigi que j'ai confondue avec Colette !

    Cela m'apprendra à me coucher à pas d'heure et du coup, à avoir la tête dans le c.. au réveil !


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  • Les défis pour moi, c'est partage et respect, que l'on propose ou que l'on participe.

    Nous sommes bien d'accord, n'est-ce pas, que lorsque l'on propose un défi et qu'il est relevé, La moindre des choses c'est de venir lire toutes les  participations  par respect pour celles et ceux qui se donnent le mal d'écrire un texte ! Puis, si on a décidé de faire un récapitulatif, on y inclut toutes les participations.

    Bien sûr, il peut arriver qu'on ait accidentellement oublié quelqu'un mais, gentiment averti, on s'empresse alors de réparer l'oubli !

    C'est ainsi que j'agis et la plupart des amies qui ont leur propre défi font de même ! Je ne les citerai pas, elles se reconnaîtront sans mal. J'ajouterai que c'est avec un plaisir toujours renouvelé que je participe à leurs ateliers, qu'ils soient d'écriture ou de création. 

    Je le dis donc sans acrimonie mais avec fermeté, je ne participerai plus aux défis dont les animatrices dument averties par commentaire avec le lien posté chez elles, non seulement vous oublient mais pire encore,  ne vous font même pas l'aumône d'une visite ou qui le font peut-être mais sans laisser trace de leur passage.

    J'en profite pour préciser que si mon blog de créations n'est pas à proprement parler un blog de défis, je passe avec grand plaisir remercier  les amies qui me font honneur en se servant de mes modestes tubes pour créer de belles images !

    Voilà, c'est dit ! J'espère que  ce billet d'humeur, fera réagir  puis agir dans le bon sens, qui de droit.

    Merci d'avance

    Anne-Marie

     


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  • Je m'y suis amusée en découvrant celui de notre amie Ghislaine

    que j'ai beaucoup aimé.

    ***

    1) Si j’étais un moment de la journée ?

    La nuit pour la lune, le ciel étoilé, le silence

    2) Si j’étais un mois de l’année ? 

     Septembre, c’est le mois où je me suis mariée, le 2 exactement

     

    3) Si j’étais une saison ? 

    Le printemps, parce que c’est le temps du renouveau

     

    4) Si j’étais un plat ?

    Moules -frites

    Ou coquilles saint Jacques grillées nature

     

    5) Si j’étais un petit-déjeuner ?

    Baguette croustillante, beurre, confiture maison, café au lait

     

    6) Si j’étais un sport ?

    La natation pour être toujours dans le bain

    Hélas, je ne sais pas nager !

     

    7) Si j’étais une langue ?

     L’espagnol. Ole ! C’était ma langue préférée en secondaire.

    J'ai eu 16,5 au Bac

     

    8) Si j’étais un site web ?

     Un site d’écriture ! Quoi, ça vous étonne ?

     

    9) Si j’étais un réseau social ? 

    Un réseau qui permette de créer des liens d'amis et de maintenir ceux avec ma famille ! Ah bon ça existe déjà ?

     

    10) Si j’étais un acteur ?

    Isabelle Nanty ! Elle est drôle et nature, forte en gueule ! 

    Ou Julia Roberts que j'adore

    Côté masculin, Harrison Ford quand il jouait Indiana Jones 

    Ou Bruce Willis pour sauver le monde tout seul et en une journée 

    11) Si j’étais une série ?

    Cosmos 1999- J’aurais adoré voyager dans l’espace intersidéral

     

    12) Si j’étais un instrument ?

    Un violon. C’est magique et ça me fait frissonner

     

    13) Si j’étais une matière scolaire ?

    Le français par goût des mots et de la langue

     

    14) Si j’étais une couleur ?

    Celle du ciel parce qu’elle est changeante

     

    15) Si j’étais un métier ?

    Actrice. C’était mon rêve de gosse

     

    16) Si j’étais une odeur ?

    Celle des violettes que j’offrais à ma mère

     

    17) Si j’étais une fleur ?

    Une violette du coup !

     

    18) Si j’étais une pointure de chaussure ?

    39

     

    19) Si j’étais un vêtement ?

    Une longue robe de princesse. Un rêve de gosse aussi

     

    20) Si j’étais un défaut ?

     Susceptibilité ! Je suis susceptible !

     

    21) Si j’étais une qualité ?

    L’honnêteté. Je dis ce que je pense, je pense ce que je dis

     

    22) Si j’étais une partie du corps ? 

    La tête plutôt bien pleine que bien faite

     

    23) Si j’étais un geste ? 

    Une main tendue, offerte à ceux qui en ont besoin.

    C'est un geste de conciliation aussi.

     

    24) Si j’étais un objet ?

     Un livre

    25) Si j’étais un pays ?

     La France. C'est le pays où vivent tous les gens que j'aime

    Sinon, le Canada où je rêve d'aller

     

    26) Si j’étais une île ?

    La Réunion. Je n'y suis jamais allée mais j'aimerais bien

     

    27) Si j’étais un lieu ?

    Une forêt ! Je m’y sens chez moi, comme dans un cocon protecteur

     

    28) Si j’étais un art ?

    La musique qui adoucit moeurs dit-on et qu'on n'a pas besoin de traduire.

    Ou la poésie bien sûr qui est la musique des mots

     

    29) Si j'étais un bruit ?

    Le vent dans les branches

    Le chant d'un oiseau

    Le rire d'un enfant

     

    30) Si j'étais un phénomène naturel ?

    Une aurore boréale. Je rêve d’en voir une

     


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  • Combien de chouettes partages, combien de belles rencontres grâce à ces défis et ateliers d'écriture ?

    Je n'ai pas fait le compte  et parfois, je mélange les années mais restent les traces indélébiles  de tous ces mots qui se sont croisés ici et là et au vent desquels se sont nouées de merveilleuses amitiés.

    Je me souviens avec bonheur des premiers ateliers d'écriture auxquels j'ai participé,  chez  Evy

    En 2018 et non pas en 2013 comme je le croyais,  ainsi que me l'a rappelée notre amie Ghislaine, elle nous proposait le thème "La porte des rêves".

    Je partage avec vous la magnifique participation en acrostiche que notre super Gigi m'a mise en commentaire aujourd'hui :

     

    La porte des rêves ne s'ouvre pas pour moi

    A chaque jour qui passe, le rêve est mort.

     

    Par de là les temps, je ne rêve jamais.

    Ode au réalisme, j'ai peut être tort.

    Rêves je ne vous connais pas désormais.

    Tout est réalité. Sans rêves, sans sorts.

    Et de concret je vis, pour moi, pas d'abstrait.

     

    Dès à présent la porte des rêves d'alors

    Est celle qui n'a pas de clé et qui m'effraie,

    Surement en fait que cela me plaît !

     

    Raison ou pas, je n'y crois pas d'abord.

    Et cette porte des rêves , je la balaie.

    V ers le présent, je vis en sénior.

    Et ces rêves là, n'ont pour moi, aucun essor.

    Sur cela, je ne suis que dans le final retrait .

    ***

    Et voici donc la mienne que j'ai également retrouvée, du moins la version 2018, car j'ai un premier poème du même nom  qui lui est antérieur et qui date lui, de 2009, réponse à une première proposition d'Evy sur ce thème

    La porte des rêves (11-06-2018) 

     

    Se cache en mon esprit, au bout d’un noir tunnel

    Une porte blindée enfermant tous mes rêves.

    Si j’en perdais la clé, je chercherais sans trêve,

    Ne plus pouvoir l’ouvrir serait par trop cruel !

     

    Je suis seule à connaître le chemin secret,

    Seule à pouvoir tourner la clé dans la serrure

    Pour libérer l’enfant de sa prison obscure,

    Pour laisser s’envoler les songes prisonniers.

     

    Ce sont mes rêves fous et c’est moi cette enfant

    Que je tiens enfermés au fond de ma mémoire

    Au nom de la raison ! Prétexte dérisoire

    Que je m’obstine à tort, à brandir trop souvent.

     

    Heureusement parfois, l’adulte en moi se tait.

    Alors le noir tunnel d’un seul coup s’ensoleille

    Tandis qu’au bout scintille la porte aux merveilles

    Et qu’enfin se réveille l’enfant qui dormait

     

    ****

    Voici la version 2009

    La porte des rêves

     

    Elle est vieille la porte

    De mes rêves d’antan,

    Usée mais que m’importe,

    Ouverte à tous les vents…

    La clé ne tourne plus

    Dans la lourde serrure,

    Le bois tout vermoulu

    Se craque et se fissure.

    Il est bien loin le temps

    Où tremblante et pas fière

    Je poussais prudemment

    La porte des mystères

    Qui s’ouvrait en grinçant

    Sur des mondes étranges

    Peuplés par des géants,

    Des elfes ou des anges…

    Et aujourd’hui encore

    Elle craque, elle grince

    Livrant tous ses trésors,

    Ses fées, ses loups, ses princes

    À la fillette émue

    Qui se cache derrière

    La porte vermoulue

    Du rêve et du mystère.

    *

    Merci à toi ma chère Gigi d'avoir ré ouvert cette porte des rêves devant laquelle nous nous sommes croisées avec nos différences, certes, mais unies par le même amour des mots ! Merci les ateliers, qu'ils soient d'écriture ou de création et merci à vous les amies qui les proposez et qui les gérez avec tant de gentillesse et de constance.

     

     

     


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  • A ton intention Nanou

    Ton poème d'adolescence :

     

    C'est un arbre qui naît

    Au fin fond de la forêt

    Depuis combien de temps

    Suis-je là, à attendre

    1, 2, 3 heures, ou bien une éternité

    Au fond de moi je cherche

    A savoir la vérité

     

    Ce jour là, il paraissait

    Depuis toujours je l'attendais

    En un instant son regard

    M'enleva par mégarde

    En un instant je crus

    Que tout était perdu

     

    Je ne savais pas ce qu'était d'être aimé

    Mais je sais, maintenant, ce que signifie détester

    En un jour, tout s'enfuit

    Tous ces mois passés tendrement avec lui

    Et depuis ce jour là

    Je l'attends malgré ça

     

    De Nathalie, dite Nanou

    *

     

    Et l'un des miens 

    La rose a dépéri (1969)

     

    La rose a dépéri

    Au jardin de mon cœur.

    Les beaux jours sont partis

    Emportant ses couleurs,

    Les couleurs de la vie.

    Tombe, tombe la pluie…

    Et son sang, goutte à goutte

    Sur la terre assoiffée

    S’écoule en longs sanglots.

    Ses larmes de rosée,

    Pauvres larmes du doute

    Se tariront bientôt,

    Lorsque viendra le temps

    Du tout dernier sommeil.

    Et fini le printemps,

    Et fini le soleil

    Pour la rose des morts,

    Pour l’amour qui se meurt !

    Ô, reverrai-je encore

    Mon rosier refleuri ?

    Au jardin de mon cœur,

    La rose a dépéri.

    AMB

     


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