Je tenais à rebondir sur le commentaire de Nanou sous mon texte "Le mendiant", écrit pour son atelier N°89.

Elle me dit à juste titre : "

Si réaliste est ton histoire. Je suis en colère quand j'entends parler des fameux JO et le fric investi alors que de pauvres gens dorment dans la rue. J'espère que le monde changera un jour mais cela n'est qu'un rêve."

Et je lui réponds : 

"Ils seront bien cachés tous ces pauvres gens et dans l'euphorie de la fête olympique, qui s'en souciera ? Qui les verra ?

Ils devront pourtant continuer à essayer de survivre sous le soleil de nos belles utopies et sous la pluie de notre indifférence."

C'est si tristement vrai que pour eux, chaque jour est  une épreuve pire que la plus difficile des épreuves olympiques et que pour autant, jamais on ne leur donnera la moindre médaille pour ça !

Personne ne portera la flamme pour eux !

Au bout de leur dur marathon quotidien, nulle victoire si ce n'est celle d'être toujours vivants ! Nuls vivats, nuls bravos !

Nul toit sur leur tête, nul repas diététique de sportif dans leur assiette.

Alors oui chère Nanou, même si je ne remets pas en cause ces jeux initiés par Pierre de Coubertin, je te rejoins dans ta colère et je la partage