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Au hasard des défis
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Par AnMaï -Mistic le 15 Janvier 2022 à 20:06
« Thème de janvier 2022 écrire un pantoum français »
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En passant chez Jill Bill (merci à elle), j'ai vu ce défi et j'ai lu son pantoum "Le coquelicot". Puis je suis allée lire "Transition" Chez ABC et ça m'a donné envie de participer !
J'aime beaucoup cette forme poétique particulière et musicale que j'ai déjà essayée. Voici donc ma participation à ce joli défi. J'ai volontairement "triché" avec le dernier vers, toutes mes excuses
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Hiver
(Pantoum)
Le froid mordant transit les plaines.
Tremblent glacés les arbres nus
Le givre a recouvert mes peines,
L’eau de mes yeux ne coule plus.
Tremblent glacés les arbres nus.
Le gel a figé la fontaine
L’eau de mes yeux ne coule plus
Si tristement mon pas se traine…
Le gel a figé la fontaine
Le ruisseau court au ralenti
Si tristement mon pas se traine
Et moi je traine mon ennui
Le ruisseau court au ralenti
Le vent fait naître des frissons
Et moi je traine mon ennui
Aux gris confins de l’horizon.
Le vent fait naître des frissons..
L’hiver va-t-il durer toujours ?
Aux gris confins de l’horizon
J’attends le retour des beaux jours
L’hiver va-t-il durer toujours ?
Souffle la bise à perdre haleine
J’attends le retour des beaux jours
Le froid mordant transit mes peines.
15/01/2022
©A-M Lejeune
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En voici un autre écrit en 2012 à partir de cette photo d'un jour de janvier de cette année-là
Balade hivernale
(Pantoum)
Arbres, champs et rivières se métamorphosent
Sous le soleil d’hiver aux pâles rayons d’or
Qui enjolive tout où que mes yeux se posent…
Que j’aime quand scintille l’étang où l’eau dort !
Sous le soleil d’hiver aux pâles rayons d’or
La nature en sommeil étale ses richesses.
Que j’aime quand scintille l’étang où l’eau dort !
Que j’aime du bourgeon la fragile promesse !
La nature en sommeil étale ses richesses.
Le givre dans la plaine a tout poudré de blanc.
Que j’aime du bourgeon la fragile promesse !
Le dégel en mon cœur s’annonce doucement.
Le givre dans la plaine a tout poudré de blanc.
À l’horizon descend le soleil incendiaire,
Le dégel en mon cœur s’annonce doucement
Le couchant illumine la campagne austère.
À l’horizon descend le soleil incendiaire
Qui de ses feux, sublime cet humble décor.
Le couchant illumine la campagne austère.
Que j’aime quand scintille l’étang où l’eau dort !
Janvier 2012
©A-M Lejeune
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